Navigations Anthologiques: Recette pour un hackathon réussi en Digital Classics

Introduction

Contexte

https://navigations.ecrituresnumeriques.ca/

Édition numérique collaborative de l’Anthologie grecque

Anthologie palatine + Appendix planudea

c. 4000 épigrammes
c. 325 auteur.e.s
c. XVI siècles de littérature

https://anthologiagraeca.org/

Quelques mots sur le projet avant de plonger dans l’objet de cette communication : l’Anthologie grecque tout d’abord est un recueil qui regroupe la poésie épigrammatique grecque issue de la période classique jusqu’à la période byzantine, soit près de 4000 pièces, de 325 auteurs différents, s’étalant sur plus de 16 siècles. Elle est constituée de l’Anthologie Palatine (qui s’incarne essentiellement dans un manuscrit datant du X^e siècle (le Codex Palatinus graecus 23)) et de l’Appendix Planudea, soit les épigrammes absentes du manuscrit palatin présentes dans l’Anthologie de Planude, une autre compilation achevée en 1301 par Maxime Planude. L’Anthologie grecque renferme donc des épigrammes, à savoir des petits poèmes assez simples de quelques vers et qui avaient pour vocation initiale, comme le dit l’étymologie du mot “épigramme” à être gravés, inscrits. Notre projet d’édition de l’anthologie grecque naît d’un besoin d’indexation et d’accessibilité pour ce vaste corpus. Grâce au travail de nombreux contributeur·ice·s, la plateforme de publication du projet présente – pour chaque épigramme – sa localisation dans le manuscrit palatin (récupéré à partir de l’API de l’outil d’annotation du manuscrit de la Bibliothèque de Heidelberg grâce au protocole IIIF), des textes en différentes langues, des informations concernant l’auteur, divers mots-clés liés à wikidata, des commentaires, des références internes ou externes, ainsi que des alignements. Une API a également été mise en place, permettant d’interroger et de récupérer nos données.

Contexte

Un corpus à :

Indexer
Accessibiliser
Mettre en dialogue

Un évémenent pour :

Valoriser des données
S’informer des avancées
(Faire) dialoguer

Les développements du projet et la quantité des données produites nous ont amenés à nous interroger sur le potentiel scientifique, pédagogique et heuristique de nos productions. Il était nécessaire de mettre en place une discussion avec la communauté pour faire le point sur nos données d’une part, sur l’avancée des recherches philologiques concernant le corpus anthologique d’autre part.

Dès lors, les trois journées d’études « Navigations Anthologiques : l’Anthologie grecque à l’ère des Digital Classics » ont été organisées à l’Université de Montréal. En filigrane de l’événement, nous avions un triple objectif : valoriser les données qui ont été produites dans le cadre de ce projet ; s’informer, tant des nouveautés scientifiques de l’Anthologie grecque que des progrès technologiques applicables aux disciplines anciennes ; dialoguer, et faire dialoguer des chercheur.euse.s aux profils divers, qu’ils soient uniquement classiques, initiés aux technologies, ou qu’ils en soient spécialistes.

Défi

[1] Le défi principal de cet événement était d’intéresser, d’impliquer tout le monde – d’apporter aux informaticien.ne.s. un regard sur les enjeux et méthodologies de la philologie, et, pour les philologues, de leur démontrer les intérêts et potentialités issues des outils numériques appliqués à leur discipline.

Une réflexion a été apportée sur l’implication active d’acteur·ice·s de disciplines opposées autour d’un corpus ancien – et dans ce cas, celui de l’Anthologie grecque. L’enjeu était de créer et de permettre, via des variables finalement essentiellement contextuelles, un espace favorable à cette implication permettant par là de prolonger l’Anthologie par sa manipulation.

[2] Les deux première journées d’étude furent plus traditionnelles et s’articulèrent en pannels de communications, avec un espace assez long dédié aux discussions.

[3] Nous avions également mis à disposition des participant.e.s des pads collaboratifs sur hedgedoc pour une prise de note commune, ainsi qu’un canal de discussion sur Discord.

[4] Un hashtag a également circulé sur twitter. Tous ces outils, couche supplémentaire se greffant à l’événement, jouent un rôle d’éditorialisation collective et simultanée pour l’événement.

[5] Il nous fallait toutefois aller plus loin afin de provoquer une rencontre concrète entre les réalités propres aux enjeux de disciplines diverses tout en faisant émerger une implication forte des participant.e.s. Dès lors, nous avons décidé d’organiser une journée de hackathon, espace de rencontre, de dialogue et de création entre des chercheur·euse·s de différentes disciplines, de la philologie classique à l’informatique mais aussi des humanités numériques.

Hackathon

For hackathons that last 24 hours or longer, especially competitive ones, eating is often informal, for which there are stereotypes of subsisting on fast food such as pizza and energy drinks. (Briscoe et Mulligan, 2014)

Hackathons require personalities comfortable with working informally with new people in small teams, as well as strong computer programming skills. Also, the ability to work intensely under time pressure, and the ability to present one’s work to others in a compelling way in a short time. (Briscoe et Mulligan, 2014)

Un hackathon – combinaison de hack (dans le sens exploratoire de la programmation) et marathon (faisant référence à une certaine intensité) – est un événement au cours duquel des spécialistes, souvent issus de disciplines différentes, se réunissent sur une courte période de temps, allant d’un jour à parfois une semaine, pour réaliser, de manière intensive, un projet collaboratif au sein duquel la programmation ou la création numérique a une place importante et menant généralement à l’élaboration d’un prototype. Ces événements, qui se dessinent sous la forme d’un challenge, encouragent expérimentation et créativité (Briscoe et Mulligan, 2014). Ces dispositifs créatifs voire co-créatifs connaissent une fortune de plus en plus grande, du monde de l’entreprise aux organisations culturelles ou gouvernementales en passant, plus récemment, par le monde académique, produisant dès lors un regard neuf sur la participation à un événement scientifique à forme non académique. Concrètement, par équipes de 4 à 6 personnes, formées d’au moins un·e expert·e de l’Anthologie grecque et d’un·e informaticien·ne, les participant·e·s étaient invité·e·s à imaginer et à mettre en œuvre, en quelques heures, un prototype visant à valoriser les données développées dans le cadre du projet “Anthologie grecque”. Aucune autre contrainte ne fut imposée, les équipes ont également été composées librement – hormis les noyaux durs initiaux. Il a été demandé aux équipes de pitcher un premier projet en début de matinée, puis en fin de journée. Malgré la brièveté du laps de temps imposé, toutes les équipes sont parvenues à présenter des prototypes intéressants et riches. Le contexte matériel de réalisation de l’événement a son importance. Un article paru en 2014 de Briscoe et Mulligan (Digital Innovation: The Hackathon Phenomenon) confirme une intuition que nous avions eue lors de l’organisation pratique de la journée :

[1] >For hackathons that last 24 hours or longer, especially competitive ones, eating is often informal, for which there are stereotypes of subsisting on fast food such as pizza and energy drinks.

Des pizzas avaient effectivement été prévues pour la pause midi, permettant une athmosphère plus relax, informelle, que si on avait servi des petits canapés. Du café et autres boissons ainsi que friandises en tout genre étaient toujours à portée de main également. Un peu plus loin:

[2]

Hackathons require personalities comfortable with working informally with new people in small teams, as well as strong computer programming skills. Also, the ability to work intensely under time pressure, and the ability to present one’s work to others in a compelling way in a short time.

Ici, le fait que notre hackathon se tienne le troisième jour du colloque a fait en sorte que les participants commeçaient à se connaître les uns les autres et à se sentir à l’aise dans cet environnement. De même, l’événement venant clore plutôt qu’introduire les trois journées d’étude, la deadline était inflexible.

Hackathon

Résultats

À la fin de la journée, plusieurs projets ont émergé : une gamification de nos données (un oracle, diseur non pas de bonne aventure, mais de bonnes épigrammes), une visualisation graphique de l’Anthologie grecque (à partir des mots-clés associés sur la plateforme), une visualisation géographique gamifiée des épigrammes, ou encore un outil d’analyse stylistique et lexicale pour résoudre les attributions incertaines.

Le hackathon permet une implication en équipe, grâce au morcellement des tâches, et à la focalisation de l’attention de chacun des acteur.ice.s sur une, sur sa facette du projet, permettant dès lors ce travail en équipe dans le cadre spatio-temporel fixé de l’événement. En même temps, chaque acteur.ice. est poussé.e en dehors de ses limites et zones de confort : en effet, les profils plus littéraires doivent penser outre la théorie cette réalisation d’un prototype – qui est souvent le propre de ces événements collectifs – tandis que les profils plus techniques doivent eux s’adapter aux besoins des philologues ; les deux parties doivent parfois adopter une posture de pédagogue l’un envers l’autre.

Il est intéressant de remarquer dans ce format ludique de hackathon, deux projets sur les quatres ont gardé cette composante du jeu. C’était le cas de l’oracle, à qui l’on demandait de nous donner une épigramme après lui avoir fourni un sujet, un problème, et des personnages ; l’oracle répondait alors par une épigramme pleine de sagesse et adaptée aux variables définies. La visualisation géographique était également basée sur une suite d’énigmes, nous faisant naviguer d’une épigramme à l’autre sur une carte.

Bref, outre ces résultats tangibles non négligeables – nous avons d’ailleurs intégré le code sur les coordonnées géogrpahiques à notre plateforme –, les bénéfices de l’événement furent nombreux. Les participant·e·s ont pu collaborer et découvrir des outils parfois insoupçonnés, s’immergeant dans des méthodologies nouvelles. D’autre part, nous avons pu mettre en évidence les lacunes de notre API et l’améliorer.

Autres événements semblables

P. Robinson, Textual Criticism Challenge, 1991
T. Roos, T. Heikkilä et P. Myllymäki, Computer-Assisted Stemmatology Challenge, 2006
M. Berti, M. Büchler, G. Crane, B. Almas The banquet of the digital scholars – Humanities Hackathon, 2012
Vesuvius Challenge, 2023
*That Camp Paris, 2010 et le manifeste des Digital Humanities

L’idée du hackathon, ou du moins du challenge, n’est pas neuve – je vous en propose ici un petit panorama. En 1991 déjà, Peter Robinson – qui est actuellement professeur à l’Université de Saskatchewan – proposa un challenge portant sur la critique textuelle. L’objectif était de proposer une classification de 44 versions du récit Svipdagsmal en Vieux norrois, d’établir les relations qu’entretenaient les documents et aussi d’y retrouver les différentes contaminations. Ce challenge a recueilli trois soumissions.

Il y a également une grande tradition de hackathons à l’Université de Helsinki, avec, par exemple en 2006, trois professeurs de l’Université de Helsinki – Teemu Roos (Technologies de l’information), Tuomas Heikkilä (Histoire) et Petri Myllymäki (Informatique) qui lancent un défi de stemmatologie, ou de stemmatique, avec pour volonté sous-jacente de “gauge the current situation in the field” (Roos et Heikkila 2009, p. 418). il s’agissait de tester plusieurs méthodes de stemmatique à partir de données – réelles ou artificielles créées en vue de l’événement – et fournies en amont. Ils ont reçu deux soumissions (et se demandent d’ailleurs dans une conversation de groupe créée pour l’occasion si le challenge était “uninteresting or too difficult”?). Cette conversation de groupe a tout de même été vue plusieurs fois (entre 30 et 40 vues par sujet) et a encouragé des discussion, jusqu’à quatre ans après la fin du challenge, d’où l’importance, je pense, de permettre une durée de vie plus longue pour ces événements initialement brefs – je reviendrai là-dessus.

Autre événement, qui pourrait se rapprocher du nôtre par son sujet. L’Université de Leipzig et plus particulièrement Monica Berti, Marco Büchler, Gregory Crane, Bridget Almas ont eux aussi organisé un hackathon en 2012 dont l’objectif était de répondre aux défis d’une édition critique nativement numérique et la plus riche possible des Deipnosophistes de l’auteur grec Athenée. Celui-ci est une source importante car cite énormément d’auteurs dont les oeuvres ne nous sont pas parvenues. L’édition se veut la plus complète possible, permettant une collation des différentes éditions critiques imprimées, des analyses métriques, l’identification d’entités nommées, des analyses morphologiques, des alignements entre les textes, etc. Des prérequis étaient nécessaire pour s’inscrire à ces deux journées : c’était destinée à 25 étudiant.e.s maximum, ayant une bonne connaissance du grec ancien et de XML TEI. Malheureusement, je n’ai pas trouvé de résultats émanent de ce hackathon. D’où l’importance de valoriser ces événements, d’en parler, et de mettre en lumière les retombées, tant les résultats concrets qu’une simple réotraction sur le déroulement de l’événement.

Beaucoup plus récemment, j’ai reçu dans ma boite mail via une liste de diffusion quelconque, une invitation à participer au Vesuvius Challenge. L’objectif ici est d’accélérer la recherche permettant de lire des papyri non ouverts retrouvés calcinés à Herculanum. Il semblerait qu’un effort particulier ait été apporté à la communication sous tous ces aspects. Dans un premier temps, nous recevons une newsletter assez fréquemment, qui est courte, concisse, atrayante – sans doute par l’emploi de nombreux superlatifs dégageant un effet plutôt grandiose. Enfin, leur site est plutôt agréable mais reste très tape-à-l’oeil. Les prix proposés cumulent désormais les 1 millions de dollars, après que plusieurs donateurs se soient spontanément proposés pour participer au projet de manière pécunière. Un hasthag twitter circule et semble déjà très actif. Il y a également un Discord, Substack, Kaggle, des Livestream sont proposés, il y a une FAQ. Les set de données sont sur le site et plusieurs tutoriels accompagnent pas à pas et de manière très précise les participant.e.s.

Rappelons surtout que le manifeste des Digital Humanities publié par Dacos émane du That Camp qui s’est déroulé à Paris en 2010 et qui se décrit comme une “non-conférence”, mettant l’accent sur les discussions informelles plutôt que sur les conférences canoniques, sur la collaboratique et sur une approche pragmatique (https://tcp.hypotheses.org/). Ce qui est produit dans le temps court de ces événements est généralement à considérer dans un temps bien plus long.

Il serait inutile de rappeler aujourd’hui devant vous l’importance de l’organisation scientifiques. Les colloques, pannels, conférences, cours aussi dans les disciplines classiques font mémoire autour des auteurs antiques, mais aussi, souvent, des chercheurs et chercheuses ayant travaillé sur ces auteur.e.s.

La question posée ici est plutôt de comment renouveler la structure, la forme, la matérialité d’un événement, pour faire avancer les savoirs autrement, en performant une implication autre ?

Notre événement en tant que tel a pu prolonger l’Anthologie grecque : la forme anthologique, par nature, a pour vocation d’être continuée, reprise, augmentée, repensée. En l’éditant, ou en travaillant sur son contenu, nous anthologisons donc l’Anthologie.

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To Do List

Avant de conclure, étant donné que mon titre vous promettait une recette, j’ai tenté de résumer les choses importantes à penser avant, pendant, et après ce type d’événement à toutes fins utiles :

Des participants, qui ont du temps, et l’envie de participer. En ce qui nous concerne, les participants étaient les invités du colloque, à qui nous avions payé le voyage et qui se retrouvaient finalement bien forcés de participer, mais aussi beaucoup d’étudiants qui sont venus de leur plein gré.
Des personnes ressources, qui se baladent entre les tables le jour-J pour répondre aux questions des participant.e.s ou leur apporter un café en cas de coup de mou.
Pour encourager cette envie de participer, il faut un contexte favorable. Il est essentiel d’apporter un certain confort aux participant.e.s. En outre, ceux.celles-ci ne doivent pas avoir l’impression de perdre leur temps. À ce sujet, nous n’avions pas fixé de contraintes dans les prototypes demandés justement pour éviter de tomber dans l’organisation d’un événement où les participant.e.s peuvent se sentir prestataires – produit, concepteur et initiateur d’un projet. Avant de chercher à résoudre des problèmes, autant trouver et paramètrer ces problèmes selon les intérêts de chacun.
Préparer l’espace – en présentiel et numérique, permettant à tous et toutes de savoir où et comment travailler. Nous avions préparé un repo git, sur lequel nous ne nous étions pas assez penchés. En effet, nous avions fait un dossier par équipe, mais également une branche par équipe – ceux qui connaissent un peu git comprennent vite que c’est vite devenu un fameux bazarre ; finalement, les participant.e.s ont de toute façon préféré créer leur propre espace. Le Discord a pu être utile pour l’échange de documents entre les participant.e.s d’une même équipe. À ce sujet, les espaces numériques créés lors de l’événement dans son ensemble – les pads hedgedoc, les hashtag, le discord – constituent des traces, et je cite un article de Louise Merzeau paru en 2013 (Éditorialisation collaborative d’un événement), “une glose critique et documentaire faite pour perdurer au-delà de l’événement” (p. 113). L’avantage d’un projet git commun qui aurait été utilisé par tous et toutes est que ces gloses pourraient se traduire par des commits, dans lesquels nous pourrions retracer un historique des idées et de leur réalisation par chaque équipe.
Prévoir un archivage rapide des productions. Nous ne l’avons pas fait, malheureusement, en beaucoup de choses ont été perdues, entre des participant.e.s qui ont arrêté de répondre une fois l’événement terminé – et c’est tout à fait compréhensible –, ou des mésaventures techniques, faisant perdre les données. Une fois l’effet de groupe dissipé, c’est vraiment difficile de récupérer les créations. Il a toutefois été possible de sauver certaines choses : en effet, nous avons implémenté sur la plateforme une partie du code permettant de localiser géographiquement les épigrammes ; un article est en cours de publication à 10 mains par une des équipes sur leur projet.

Malgré ça, il reste primordial, pour tout un tas de raison et notamment par simple respect pour les participants, de leur permettre d’aller au-delà des prototypes et de les accompagner dans les développements de leurs projets s’ils en ont envie. Nous avions mis en jeu un petit contrat destiné aux étudiant.e.s qui voulaient prolonger l’expérience.

Conclusion

Brève bibliographie

Briscoe, G. et Mulligan, C. (2014). Digital Innovation: The Hackathon Phenomenon.
Camps, J.-B. (2018). Où va la philologie numérique ? Fabula-LhT.
Cloppet, F., Églin, V., Kieu, V. C., Stutzmann, D. et Vincent, N. (2016, octobre). ICFHR2016 Competition on the Classification of Medieval Handwritings in Latin Script. 2016 15th International Conference on Frontiers in Handwriting Recognition (ICFHR) (p. 590‑595).
Dacos, M. (2011). « Manifeste des Digital humanities », Carnet de recherche THATCamp Paris.
Guillaud, H. (2012, 16 novembre). Les dispositifs créatifs en questions (2/2) : les limites à la créativité collective. InternetActu.net.
Gruson-Daniel, C. et de Quatrebarbes, C. (2017). Les préparatifs d’un hackathon recherche : au coeur de la fabrique des données. Sociologie et sociétés, 49(2), 201‑221.
Merzeau, L. (2013). Éditorialisation collaborative d’un événement. Communication et organisation [En ligne], 43, 105‑122.
Roos, T. et Heikkila, T. (2009). Evaluating methods for computer-assisted stemmatology using artificial benchmark data sets. Literary and Linguistic Computing, 24, 417‑433.